Théorie pyrotique.
TITRE II.
Sur l'action du calorique
VIII.
Ce que les hommes nomment chaleur, est une sensation produite par une matiere
que les chimistes nomment calorique : ajoutez, et qui est dans un état
d'expansion, sans quoi je vous défie d'expliquer clairement les phénomenes que
produit cette matiere. C'est la même que celle que j'ai nommée feu en expansion
(155 et 156), laquelle en effet cause la sensation qu'on nomme chaleur (161 à
165), et que par cette raison je nomme maintenant feu calorique.
Quand le calorique est appliqué à notre corps ; ajoutez, il le pénetre, &c . . .
. . moins élevées en température (c'est-à dire) contenant moins de feu
calorique.
Tout cela est exact, pourvu que parmi ces matieres moins élevées en température,
vous distinguiez celles qui reçoivent et conduisent facilement le feu calorique,
de celles qui se refusent à lui donner passage (195 et 196), ce qui établit une
grande différence dans les résultats. A température égale, des vêtemens de laine
sont beaucoup plus chauds que des vêtements de lin.
I X.
Il ne serait rien de tout cela, si ce fluide n'était pas dans un état
d'expansion. J'ai fait voir que cette force expansive va en diminuant
d'intensité, à mesure que le feu recouvre sa rarité naturelle. Voyez le premier
tableau, pag. 31.
D'après cela les liquides sont des combinaisons etc.
- Il n'y a là aucune combinaison. Un fluide inter- [interposé]
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